Quelles sont les alternatives aux chèques de banque pour vendre sa voiture ?

À la suite de la publication d’une petite annonce dans le but de, de nombreux acheteurs potentiels vous ont contacté. Avant de passer à l’étape du rendez-vous il vous est primordial de connaître les différentes alternatives aux chèques de banque afin de ne pas risquer de devoir faire face à un problème financier.

Le chèque de banque, c’est quoi ?

L’instrument de paiement le plus souvent utilisé est le chèque de banque. Il s’agit d’un titre émis et certifié par un établissement financier à la demande de son client. Son avantage est que vous serez certain qu’il sera honoré sans risque de défaut de provision parce qu’au préalable la banque aura bloqué la somme indiquée sur le chèque, jusqu’à son encaissement.

Des mentions obligatoires doivent apparaitre !

Il convient d’y vérifier la présence de deux semeuses qui sont en filigrane intégrées au papier, visible par transparence ; au dos du chèque, la mention « CHEQUE de BANQUE », doit être apposé, bordé au-dessus et en dessous par deux flammes rayées. Enfin, le chèque de banque doit indiquer la somme en lettres et en chiffres, il doit être daté et dûment signé.

Attention aux falsifications possibles

Encore faut-il être vigilant au risque de faire face à un faux chèque de banque… Car nombreux sont les exemples de documents falsifiés, contrefaits ou même volés.

Pour l’éviter, les mesures de prudence suivantes sont conseillées : au moment de la prise de rendez-vous obtenez de votre futur acheteur, le nom et l’adresse de son agence bancaire, cherchez vous-même les coordonnées téléphoniques de cette dernière et joignez là pour vérification.

Le jour du rendez-vous, vérifiez l’identité de l’acheteur sur la base d’un document avec photographie et n’acceptez surtout pas un chèque d’un montant différent de celui de la transaction.

Quelles sont les alternatives aux chèques de banque pour la vente de sa voiture ?

Sachant qu’il est interdit en France d’effectuer des transactions financières en espèces pour plus de 1 000 €, une alternative s’imposait.

Adossées à de grands groupes financiers, des start-up ont imaginé la solution consistant à se positionner en intermédiaire de confiance entre les deux parties dans le but de sécuriser les échanges de ce marché de près de 3,5 millions de transactions annuelles entre particuliers. Trois d’entre elles se distinguent :

Paycar

Acheteur, comme vendeur ouvrent un compte sur le site. Pour engager la transaction, l’acheteur y vire la somme convenue qui demeure sous séquestre au Crédit Mutuel Arkea, principal partenaire de Paycar. Le jour J, d’un simple clic, il choisit de déclencher le virement, immédiatement crédité sur le compte du vendeur.

Depopass

Même schéma que ci-dessus sauf que les fonds transitent par le groupe BPCE, puis le virement est déclenché grâce à un code envoyé par SMS. L’argent n’est effectivement libéré qu’à réception du certificat de cession.

My SafeDeal

Les deux parties signent un contrat électronique sur MySafeDeal. 48 heures après réception du bien, le temps d’en vérifier la conformité, l’acheteur donne son feu vert pour le déblocage des fonds.

Un élément de comparaison entre les trois se situe au niveau des frais. Par exemple, une transaction d’un montant de 5 000 € coûtera au vendeur 29 € avec Depopass, 20 € avec PayCar et autant pour l’acheteur et 115 € avec MySafeDeal. La tranquillité n’a pas de prix.